Le stress est devenu le mal du siècle. Et il n’épargne personne : bébés, enfants, ado, adultes, seniors… Pourtant, les experts décrivent « un bon stress » qui se traduit par une réaction d’adaptation efficace à une situation redoutée. Le stress chronique en revanche affaiblit aussi bien notre santé mentale que physique. Zoom sur l’ennemi public numéro 1.
Définition : qu’est-ce que le stress ?
Le stress désigne une tension nerveuse, contrainte de l’organisme face à une situation redoutée (événement soudain, traumatisme, sensation forte, bruit, surmenage).
« Le stress est une notion récente, défini pour la première fois au 20e siècle par le docteur Hans Selye (1907-1982), endocrinologue à l’Institut de médecine et de chirurgie expérimentale à Montréal au Canada », selon le Dr Alexandre Hubert, pédopsychiatre et auteur de l’ouvrage Déjouer le stress à l’école, aux Éditions Nathan.
Pour le pionnier des études sur le stress, Hans Selye, le stress se définit comme « une agression de l’organisme par un agent physique, psychique, émotionnel entraînant un déséquilibre qui doit être compensé par un travail d’adaptation ».
Comme l’explique le docteur Alexandre Hubert, « le stress est une réaction psychologique ( et émotionnelle) et physique ( et physiologique) à un agent stressant. Le stress Le stress peut se traduire par un sentiment d’impuissance et d’incapacité de l’individu à surmonter la situation redoutée. . « Et de préciser : « L’état d’alerte du sujet déclenche une cascade hormonale avec la libération d’adrénaline et de cortisol qui mobilise l’énergie du sujet. Des manifestations physiques sont alors éprouvées : mains moites, tremblements, augmentation du rythme cardiaque… »
« Bon » et « mauvais stress », quésaso ?
Le psychiatre Alexandre Hubert insiste : » Ce que nous appelons stress ne désigne pas l’agent ‘stressant’, mais le sentiment de l’individu de ne pas pouvoir y faire face ». En réalité, la conséquence du stress sur la capacité à gérer la situation dépend de sa durée :
- Le stress aigu et de courte durée est qualifié de « bon stress » en ce qu’il est mobilisateur. « Dans ce cas, les hormones sécrétées permettent une réaction dynamique qui vise à surmonter la situation appréhendée, si on arrive a faire face à la situation on parle de stress adaptatif ou de bon stress », selon le docteur Alexandre Hubert.
- , selon Alexandre Hubert;
- Le stress chronique et de longue durée est le plus souvent un « mauvais stress » en ce qu’il est affaiblissant. Après une phase d’alarme puis de résistance, arrive une phase d’épuisement « Dans ce cas de figure, l’individu ne réagit pas efficacement et s’enferme dans un processus de ruminations mentales ou d’anxiété chronique. Il sécrète des hormones du stress en continu, ce qui mène au dérèglement et à l’épuisement de l’organisme », selon le pédopsychiatre. À terme l’individu est en risque de développer certaines complications liées à cet état : troubles du sommeil, perte ou augmentation de l’appétit (prise ou perte de poids), dépression…
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